L’histoire se répète-t-elle à travers la guerre et l’ignorance ?
Patrick Rondat est un guitariste français reconnu pour sa virtuosité, influencé par des légendes comme Al Di Meola et Yngwie Malmsteen. Il a joué aux côtés de Joe Satriani et Steve Vai lors d’un concert G3. Si j’écris aujourd’hui à son sujet, ce n’est pas seulement pour parler de sa musique, mais aussi pour souligner son lien avec l’histoire, la guerre et l’état actuel de notre monde.
En lisant l’histoire du Japon, j’ai redécouvert le moment où les États-Unis et le commodore Perry ont forcé le pays à s’ouvrir au monde par le biais de traités inégaux, à une époque où le colonialisme était la norme. Cela m’a rappelé l’un des titres de Rondat, Barbarians at the Gate, issu de son album Rape of the Earth sorti en 1991. Je ne connais pas l’intention exacte derrière cette chanson, mais son titre est évocateur du ressenti d’un pays sous attaque.
Aujourd’hui, la guerre en Ukraine est au cœur de l’actualité, et la question de « qui a commencé la guerre » devient secondaire. La vérité est pourtant simple : si personne n’attaque, il n’y a pas besoin de se défendre. C’était vrai hier, et ça l’est toujours aujourd’hui. Mais autrefois, nous n’avions pas conscience d’être des peuples différents partageant le même monde. Maintenant que nous le savons, il est aberrant que ces conflits perdurent et que les dirigeants des nations dites éduquées continuent à les justifier, ou du moins à ne pas les dénoncer.
Sommes-nous toujours aveugles face à notre propre destruction ?
L’album Rape of the Earth de Rondat a été inspiré, en partie, par ses préoccupations pour l’écologie. Des décennies plus tard, nous voyons clairement l’impact dévastateur de notre espèce – pourtant, ceux qui détiennent le pouvoir choisissent encore d’ignorer cette vérité dérangeante. La guerre n’est pas notre seul fléau : notre environnement souffre également de la négligence humaine, nous menant à notre propre autodestruction.
L’une des premières chansons que j’ai découvertes de Patrick Rondat est Vivaldi Tribute, un arrangement de Summer, extrait des Quatre Saisons de Vivaldi. Mon frère et moi avions regardé sa vidéo de cours de guitare quand nous étions adolescents, fascinés par la complexité et la beauté de cette pièce. Mais aujourd’hui, cette composition prend une autre signification : à l’époque de Vivaldi, il y avait quatre saisons bien distinctes. Les générations futures pourront-elles encore profiter de la beauté du printemps, de l’été, de l’automne et de l’hiver, tels que nous les connaissons ? Ou notre mépris pour la nature les effacera-t-il ?
Qu’en pensez-vous ? L’histoire se répète-t-elle à travers la guerre, l’ignorance ou la destruction environnementale ? Pensez-vous que la musique et l’art peuvent aider à sensibiliser à ces enjeux ? Partagez votre avis en commentaire !
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