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Comment Kiki la petite sorcière nous apprend-il la croissance et la résilience ?

Kiki la petite sorcière est un film d’animation fantastique japonais sorti en 1989, écrit, produit et réalisé par Hayao Miyazaki, basé sur le roman de 1985 d’Eiko Kadono et animé par le Studio Ghibli. Récemment, ma femme et moi avons cuisiné une tarte inspirée du film. Nous avons trouvé de nombreuses vidéos YouTube proposant la recette—non seulement de ce film, mais aussi d’autres œuvres de Ghibli. Cela nous a donné envie d’essayer encore plus de recettes inspirées des films Ghibli à l’avenir ! C’est fascinant de voir à quel point les récits ont du pouvoir et combien nous sommes influencés par les histoires que nous lisons, regardons ou entendons. Ces dernières décennies, de nombreux films d’animation—y compris Kiki la petite sorcière, qui a eu une adaptation en prise de vue réelle en 2014—ont été transformés en versions live-action, brouillant encore davantage la frontière entre fantaisie et réalité.

Pourquoi Kiki la petite sorcière nous touche-t-il autant ?

L’histoire suit Kiki, une jeune sorcière, qui, comme de nombreux héros de la littérature jeunesse, doit affronter l’adversité et le doute avant de les surmonter et d’en tirer des leçons. Cette structure narrative est efficace car elle reflète notre propre croissance personnelle et la manière dont notre cerveau fonctionne. L’apprentissage nécessite de la friction et de la frustration, car ce sont des signaux indiquant à notre cerveau qu’un changement est nécessaire. Par nature, notre cerveau préfère la facilité, ce qui explique pourquoi il est souvent difficile de résister à des tentations comme manger de la malbouffe plutôt que des repas sains, s’affaler sur un canapé plutôt que de faire de l’exercice, ou se divertir plutôt que d’étudier. Même lorsque nous comprenons les bénéfices à long terme des « bons » choix, notre cerveau nous pousse souvent vers les récompenses immédiates et plus accessibles.

Que nous enseigne la relation entre Kiki et Jiji ?

L’un des aspects du film que j’apprécie le plus est la relation entre Kiki et Jiji, son adorable chat noir. À un moment du film, elle perd la capacité de le comprendre, une métaphore de la façon dont nous perdons peu à peu notre regard d’enfant en grandissant. Même si devenir adulte est nécessaire, il est tout aussi essentiel de préserver notre curiosité et notre émerveillement. Plus nous entretenons la plasticité de notre cerveau, plus il nous est facile de conserver ce lien avec l’imaginaire et la créativité que nous avons tendance à abandonner en vieillissant.

Et vous ? Avez-vous déjà ressenti que vous aviez perdu une part de votre âme d’enfant ? Partagez votre expérience en commentaire !

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