Les catastrophes façonnent-elles notre mémoire collective ?
Suzume est un film d’animation japonais de 2022 mêlant aventure, fantastique et passage à l’âge adulte, écrit et réalisé par Makoto Shinkai. L’histoire suit Suzume Iwato, une lycéenne de 17 ans, et un jeune étranger, Souta Munakata, qui s’associent pour empêcher une série de catastrophes à travers le Japon. Leur mission : sceller des portes libérant un ver surnaturel colossal, responsable de séismes dévastateurs.
Shinkai a ressenti une profonde responsabilité d’exprimer l’impact du séisme et du tsunami qu’il avait vécus, plutôt que de les représenter uniquement comme des métaphores. Il craignait que la mémoire de la catastrophe ne s’efface avec le temps. En illustrant ces événements dans son film et son roman, il voulait préserver cette conscience et partager son expérience avec les jeunes générations qui n’avaient pas connu ce drame.
Comment nos habitudes façonnent-elles notre conscience ?
Nous sommes ce que dictent nos habitudes. Si nous prenons l’habitude de penser aux catastrophes potentielles, nous devenons conscients de leur réalité. Si nous pensons régulièrement à notre planète, nous développons une conscience environnementale. Si nous nous considérons comme des citoyens du monde, notre perspective s’élargit. La clé d’un changement durable est la répétition : bâtir une prise de conscience quotidienne demande du temps, mais c’est ainsi que notre cerveau se reprogramme et façonne une nouvelle réalité.
Pourquoi ignorons-nous ce que nous ne voyons pas ?
Pour beaucoup, les concepts abstraits—comme préserver sa santé sur le long terme ou réfléchir aux enjeux futurs—sont difficiles à appréhender. Nous avons tendance à nous souvenir uniquement de ce qui est immédiatement visible, tout en négligeant, parfois même intentionnellement, ce que nous ne percevons pas au quotidien.
Changer nos habitudes peut-il changer le monde ?
Pour construire une prise de conscience globale, nous devons commencer par développer des habitudes saines pour notre cerveau. Renforcer notre neuroplasticité par le biais de la pensée critique nous permet d’appréhender les problèmes complexes avec plus de clarté. Dès l’instant où nous croyons qu’un changement profond est possible—d’abord en nous-mêmes, puis dans notre communauté, et enfin pour le monde entier—nous ouvrons la voie à une véritable transformation.
Qu’en pensez-vous ? Pensez-vous que des films comme Suzume peuvent influencer notre perception des catastrophes et de notre responsabilité envers la planète ? Partagez votre avis en commentaire !
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