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Dogma : un film controversé peut-il être une prise de conscience en soulevant des questions sur le suivi aveugle des religions ?

Dogma est un film américain de fantasy comique sorti en 1999, écrit et réalisé par Kevin Smith. Le traitement irrévérencieux du catholicisme et de l’Église catholique par le film a suscité une vive controverse, allant jusqu’à des menaces de mort envers Smith. Satire de la religion catholique, l’intrigue pourrait facilement s’étendre à toutes les grandes religions qui régissent encore notre monde aujourd’hui, et à la manière dont les groupes extrémistes issus de ces religions deviennent souvent des sources de conflits et de guerres.

Et si nous comprenions que les croyances nées des récits sont si puissantes parce que notre cerveau y est naturellement sensible ?

Il existe de nombreux aspects de l’esprit humain que nous ne comprenons pas encore totalement. Bien que nous reconnaissions désormais partager la même planète, et appartenir à une seule et même espèce humaine, ces notions restent encore trop récentes pour être pleinement intégrées par la majorité. Pourquoi ? Parce que nous continuons à suivre des récits, des croyances, transmis de génération en génération — des croyances qui façonnent une conscience primitive, dès le développement de l’enfant dans le ventre de sa mère. Chaque être humain possède un cerveau, et ce cerveau est conditionné dès ses toutes premières étapes de formation. Même si les fonctions cognitives se développent plus tard, les récits — et les émotions qu’ils véhiculent — sont compris par les très jeunes enfants. Ces histoires, et la manière dont elles sont transmises, influencent évidemment la base même de la pensée de l’enfant. Être exposé très tôt à différentes cultures, religions, langues et personnes est peut-être la meilleure chose que l’on puisse faire pour l’éducation d’un enfant, afin qu’il développe sa propre pensée critique, bien moins biaisée que s’il était formé par une seule histoire.

Les femmes à la tête de la société : une solution aux problèmes géopolitiques mondiaux ?

Un petit spoiler du film : Alanis Morissette incarne Dieu à la toute fin de l’histoire. Peu importe que l’on croie en Dieu ou non ici. Ce qui compte vraiment, c’est de constater à quel point les inégalités envers les femmes persistent. En France, par exemple, le droit de vote universel pour les hommes a été accordé en 1848 — alors que les femmes ont dû attendre 1945 pour obtenir le même droit. Des progrès ont été accomplis, certes, mais la majorité du monde reste encore profondément patriarcale. Et si nous réalisions enfin que la violence et le désir de domination sont en grande partie liés aux comportements masculins — et que le fait de maintenir les mêmes types d’hommes à la tête des entreprises et des gouvernements ne fait qu’alimenter un cercle vicieux de cupidité, de profits et de guerres, sans tenir compte des conséquences ?

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