C’est un ami batteur qui m’a fait découvrir la chanson « Oshakashama » de Radwimps. En tant que bassiste, j’ai souvent ressenti une affinité avec les batteurs : la section rythmique d’un groupe doit jouer en harmonie pour créer une fondation sur laquelle les autres instruments et les voix peuvent évoluer librement. Plus la fondation est solide, plus on peut construire dessus. Jusqu’alors, je ne connaissais pas Radwimps, et cette chanson, sortie en 2009, date d’avant que le groupe ne gagne une plus grande reconnaissance grâce à ses collaborations avec Makoto Shinkai. Ils ont composé les bandes originales de Your Name (2016), Weathering with You (2019) et Suzume (2022).
De retour au Japon, j’avais envie de former un groupe pour m’amuser à jouer des reprises. Mon ami a accepté et a proposé de jouer « Oshakashama ». Je ne joue pas souvent du slap bass, alors j’ai dû m’entraîner pour réussir. La chanson est difficile dans l’ensemble, surtout pour le chant, qui est extrêmement rapide. C’est impossible pour moi de la chanter au karaoké—mon cerveau ne traite pas encore cette vitesse en japonais. Peut-être que je devrais apprendre les paroles par cœur au lieu de simplement les lire !
Quoi qu’il en soit, cette chanson est irrésistiblement entraînante. Comme toujours, je n’ai pas vérifié les paroles au début. Mais en le faisant, j’ai réalisé que les thèmes de la chanson correspondaient étroitement aux idées que j’explore à travers One Daily Tale.
Une Chanson de Profonde Réflexion
La chanson « Oshakashama » (オシャカシャマ) de Radwimps est une œuvre puissante et pleine de réflexion, qui explore des thèmes tels que l’hypocrisie, les normes sociales et les questions existentielles. Le titre lui-même est un jeu de mots astucieux, combinant « Shaka-sama » (une référence respectueuse à Bouddha) avec une touche onomatopéique qui suggère une nuance sarcastique.
Les paroles dénoncent les contradictions et hypocrisies profondément enracinées dans la société moderne. Elles questionnent pourquoi certaines actions sont considérées comme acceptables tandis que d’autres ne le sont pas, exposant des doubles standards et des dilemmes moraux.
Par exemple, la chanson critique la façon dont les gens justifient leurs choix tout en fermant les yeux sur le mal qu’ils peuvent causer, comme manger de la viande tout en prônant la gentillesse envers les animaux.
Explorer la Condition Humaine
« Oshakashama » ne s’arrête pas à la critique sociale ; elle s’aventure dans des questions existentielles plus profondes. Elle interroge si l’humanité vit réellement selon ses valeurs ou si elle se contente de se conformer aux attentes de la société sans réfléchir. Les paroles reflètent une lutte pour aligner les croyances personnelles avec les normes collectives.
Le ton de la chanson est résolument sarcastique, moquant les attitudes moralisatrices et l’absurdité de certains comportements humains. Cette approche met en lumière le décalage entre les principes éthiques et les actions quotidiennes.
La tension entre l’action individuelle et les structures sociales est également abordée. « Oshakashama » invite les auditeurs à réfléchir à leur rôle dans la perpétuation ou la remise en question des systèmes sociaux.
En fin de compte, la chanson incite à la prise de conscience et à la réflexion critique, en exhortant son public à remettre en question le statu quo et à évaluer leurs choix et croyances. Avec son jeu de mots complexe et ses thèmes profonds, elle résonne à plusieurs niveaux, à la fois comme une critique des normes sociales et une exploration philosophique de la moralité et de l’identité.
Relier Réflexion et Action
Ce type d’introspection fait partie de la pensée humaine depuis des millénaires. Pourtant, le poids des structures sociales a augmenté au fil du temps. Plus la population est grande, plus l’influence collective se renforce.
Cependant, cela ne signifie pas que le changement est impossible. Aujourd’hui, nous disposons d’outils puissants pour nous connecter avec des personnes partageant les mêmes idées. Ensemble, nous pouvons réfléchir à des solutions pour construire un monde plus équitable.
Un état d’esprit de citoyenneté mondiale, visant à garantir que les besoins fondamentaux de chacun soient satisfaits sans coût, est à notre portée. Pour atteindre cette vision, il faut repenser notre relation à la société. Pour cela, nous pouvons exploiter la capacité la plus remarquable de notre cerveau—la neuroplasticité, soit sa faculté à se reconfigurer.
La neuroplasticité peut être améliorée grâce à des habitudes saines pour le cerveau, ce qui nous permet d’adopter de nouvelles perspectives et d’engager un changement significatif.
Et Vous ?
Avez-vous déjà réfléchi à l’influence des normes sociales sur vos croyances et vos actions personnelles ? Selon vous, comment la neuroplasticité peut-elle aider à transformer notre état d’esprit collectif pour un avenir meilleur ? Partagez vos pensées dans les commentaires !
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Traduction des paroles
https://www.lacoccinelle.net/1196993-radwimps-oshakashama-.html
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