Le Garçon et la Bête est un film d’animation fantastique et d’aventure japonais sorti en 2015, écrit et réalisé par Mamoru Hosoda. Une fois de plus, c’est une recommandation de ma femme. J’ai pris conscience qu’au fil du temps, à mesure que je buvais de plus en plus, j’avais peu à peu perdu ma curiosité. Aujourd’hui, je suis enfin heureux de l’avoir retrouvée, ainsi qu’une meilleure concentration sur mon objectif de vie, et une plus grande ouverture de mes sentiments et de mes pensées. Je crois que le fait d’avoir un partenaire avec qui construire un avenir commun est essentiel pour révéler en nous des vérités profondes que nous ne pourrions pas atteindre seuls.
Revenons au sujet du jour : j’ai beaucoup apprécié Le Garçon et la Bête et j’ai particulièrement aimé la relation entre ses deux personnages principaux. Ren, un jeune garçon humain ayant récemment perdu sa mère, et Kumatetsu, un guerrier du Royaume des Bêtes en lice pour devenir Grand Maître, tissent un lien improbable mais profondément transformateur.
Comment la société nous façonne-t-elle, et comment la façonnons-nous en retour ?
Si l’on voit facilement que Ren, en tant qu’enfant, apprend énormément de Kumatetsu et des adultes du Royaume des Bêtes, il est tout aussi important de reconnaître que les enfants imitent non seulement leurs tuteurs, mais aussi d’autres adultes et même leurs pairs. C’est l’un des principaux moyens d’apprentissage, soulignant le rôle fondamental de la société dans le développement des individus.
Mais quel genre de société construisons-nous ? Élève-t-elle les individus en encourageant leur bien-être et leur épanouissement, ou au contraire les tire-t-elle vers le bas, perpétuant des schémas négatifs ? Nous devons prendre conscience que si les individus constituent la société, la société, en retour, façonne les individus. La manière dont nous structurons nos communautés et nos interactions définit ce que les générations futures intégreront.
Pourquoi enseigner est-il l’un des meilleurs moyens d’apprendre ?
Enseigner, surtout aux enfants, est un puissant outil d’introspection. Cela nous oblige à affronter nos propres préjugés et croyances, révélant souvent combien nous tenons certaines choses pour acquises. Les questions des enfants nous poussent à reconsidérer ce que nous avons accepté passivement, faisant de l’éducation un processus qui enrichit autant celui qui apprend que celui qui enseigne.
Au-delà des mots, nos actions et nos comportements ont un impact encore plus profond. L’apprentissage ne repose pas uniquement sur un processus cognitif ; nous assimilons aussi les leçons émotionnellement et intuitivement. Cela souligne la responsabilité qui est la nôtre—non seulement en tant que parents ou enseignants, mais en tant que membres de la société—d’incarner les valeurs que nous voulons transmettre.
Pouvons-nous dépasser la division entre « Nous » et « Eux » ?
En tant qu’êtres sociaux, nous avons un besoin fondamental de connexion et d’interaction, ce qui a conduit à la formation de sociétés complexes. Mais plus notre monde devient grand et interconnecté, plus les défis se multiplient. Grâce aux technologies, nous pouvons aujourd’hui communiquer à travers le monde à une vitesse sans précédent, mais notre perception des « autres » reste fortement influencée par les divisions historiques.
Malgré cette ère d’hyperconnexion, nous avons encore tendance à définir « Nous » à l’échelle nationale, plutôt que d’adopter une vision plus large de l’unité humaine. Les différences culturelles doivent être reconnues et célébrées, mais nous devons aussi nous rappeler notre humanité commune. Ce changement de mentalité doit commencer par l’éducation, en favorisant une approche qui considère tous les peuples comme faisant partie du même « Nous ».
Comment construire une société qui favorise réellement le bien-être ?
Chez One Daily Tale, nous croyons fermement que notre cerveau nous donne la capacité d’adapter et de remodeler la société afin qu’elle mette enfin le bien-être de tous au premier plan. Cette transformation nécessitera du temps, des efforts et un changement de mentalité, mais elle est essentielle si nous voulons éliminer les inégalités qui continuent de ronger notre monde. Ces injustices relèguent les véritables priorités—éducation, bien-être et développement collectif—au bas de la liste.
Si nous exploitons réellement notre capacité à évoluer, nous pouvons bâtir un monde qui élève chacun. Mais pour cela, nous devons d’abord nous poser cette question : Quel type de société sommes-nous en train de créer ? Prenons-nous nos responsabilités pour façonner un avenir meilleur ? Et vous, comment percevez-vous l’impact de la société sur les individus—et inversement ? Partagez votre avis dans les commentaires !
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