Je viens de réaliser que ceci marque ma 100e publication sur Instagram, et j’ai pensé que ce serait une excellente occasion de partager quelque chose qui me tient à cœur. Lors de ma première année de lycée en France, j’ai vu Princesse Mononoké (1997) au cinéma. Ce fut le premier film du Studio Ghibli que j’ai découvert, ainsi qu’un des premiers animes japonais que j’ai choisi de regarder “par moi-même,” sans l’influence de mon frère. J’ai été captivé par la musique, son harmonie parfaite avec la narration visuelle, et les nombreux moments contemplatifs.
C’était aussi le début de mon immersion dans les animes et films japonais en version originale, plutôt que doublés. Cette immersion est devenue ma première rencontre significative avec la langue japonaise, une langue que j’aime maintenant parler quotidiennement avec ma femme.
Voyage à Yakushima : Une connexion à la nature
Les paysages époustouflants de Princesse Mononoké ont été fortement inspirés par Yakushima, une petite île au sud du Japon. Cette connexion m’a conduit à visiter l’île moi-même. Pour atteindre le cœur de la forêt et admirer le Jomon Sugi, un cèdre millénaire qui aurait plus de 2 300 ans, il faut entreprendre une randonnée d’environ 8 heures aller-retour. Malgré sa beauté naturelle, Yakushima n’était pas encore envahie par les touristes lors de ma visite, rendant l’expérience encore plus profonde.
Je me souviens très clairement de la profondeur du ciel nocturne, bien plus obscure que tout ce que j’avais vu auparavant, dévoilant une multitude d’étoiles invisibles en ville. Au cœur de la forêt, j’ai ressenti un profond sentiment d’humilité et d’insignifiance, comme si la puissance brute de la nature nous rappelait notre place dans le monde.
L’histoire de Princesse Mononoké : Une lutte pour l’équilibre
L’histoire de Princesse Mononoké suit Ashitaka, un jeune homme maudit par un démon qu’il a vaincu en protégeant son village. Cherchant un remède, Ashitaka voyage vers l’ouest pour trouver le Grand Esprit de la Forêt, arrivant finalement à la Ville de Fer, une colonie d’exclus et de lépreux travaillant à transformer le fer et fabriquer des armes. Dame Eboshi, la chef de la Ville de Fer, révèle qu’elle a tiré sur Nago, le dieu sanglier devenu le démon qui a maudit Ashitaka.
San, ou Princesse Mononoké, a été élevée par des loups et nourrit une profonde haine envers l’humanité. Elle attaque la Ville de Fer, affrontant Dame Eboshi dans une confrontation dramatique. Ashitaka intervient, les mettant toutes deux hors combat et sauvant San. L’histoire explore finalement comment des perspectives opposées sur la nature et le progrès doivent se réconcilier pour restaurer l’harmonie.
Thèmes de sensibilisation environnementale et de changement
Quand j’ai vu Princesse Mononoké pour la première fois, je jouais également à Final Fantasy 7, et les deux œuvres partageaient un message commun : la résilience de la nature et sa victoire finale sur la destruction. Les préoccupations environnementales et écologiques sont un enjeu mondial depuis des décennies. Bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à faire.
Je crois que relever de tels défis monumentaux commence par augmenter la conscience humaine. Pour y parvenir, nous devons encourager la neuroplasticité, permettant à nos cerveaux de réfléchir plus librement et profondément à nos actions. Avec One Daily Tale, nous visons à inspirer le changement—un petit pas à la fois, en encourageant la création de habitudes saines pouvant entraîner des transformations significatives.
Construire des ponts entre les perspectives : Une leçon d’Ashitaka et San
Tout comme Ashitaka et San, issus de mondes totalement différents, apprennent à comprendre les perspectives de l’autre pour remodeler leur société, nous devons aussi nous ouvrir à de nouvelles idées et points de vue. Ce n’est qu’à travers une compréhension mutuelle que l’égalité pourra prospérer, menant à un monde mieux équilibré et durable.
Qu’en pensez-vous ? Comment des œuvres comme Princesse Mononoké peuvent-elles inspirer une prise de conscience environnementale ou une croissance personnelle ? Partagez vos idées dans les commentaires ci-dessous !
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