La musique peut-elle inspirer une réflexion philosophique ?
Rhapsody of Fire (anciennement connu sous le nom de Rhapsody) est un groupe italien de power metal symphonique formé par Luca Turilli et Alex Staropoli, largement considéré comme un pionnier du sous-genre. J’étais encore au lycée lorsque j’ai commencé à les écouter, après avoir découvert leur morceau Emerald Sword tiré de l’album Symphony of Enchanted Lands, sorti en 1998. C’était un son très nouveau pour moi, et j’aimais la façon dont la chanson me faisait imaginer une histoire, comme un livre le ferait, mais en musique.
Pourquoi les histoires ont-elles autant de pouvoir sur nous ?
Les histoires ont toujours exercé une grande influence sur les êtres humains. Ce fut le cas lorsque les grandes religions sont nées il y a plusieurs millénaires, et c’est encore le cas aujourd’hui — quand les politiciens tentent de convaincre la population de voter pour eux, ou lorsque les grands dirigeants annoncent que licencier des milliers de personnes est la seule solution pour préserver l’intégrité de l’entreprise, tout en augmentant souvent leurs propres revenus et la valeur de leurs actions.
Le récit du bien contre le mal forge-t-il notre sentiment d’appartenance ?
Le power metal, tout comme les bardes à l’époque des chevaliers, raconte des récits de guerriers affrontant des dragons ou des rois cruels. Ces histoires s’appuient souvent sur une vision binaire du bien contre le mal, car ce cadre facilite notre engagement émotionnel. En tant qu’êtres sociaux, les humains cherchent à ne pas être seuls, et le moyen le plus simple de se connecter est d’intégrer des groupes existants. Lorsqu’un « ennemi » est clairement désigné par le groupe, il devient encore plus facile d’avoir le sentiment d’une identité collective. Que ce soit en soutenant un parti politique, un club de football ou un cercle de propriétaires de voitures de luxe, le mécanisme est le même. Ce sentiment d’identité tribale est profondément enraciné — mais en prendre conscience permet de bâtir quelque chose de plus authentique. Nous pouvons choisir de réfléchir et de construire une identité qui nous est propre, plutôt que de suivre aveuglément celle des autres.
La conscience de soi peut-elle transformer l’avenir ?
Développer la conscience de soi est l’un des leviers essentiels pour transformer notre société. Plus les individus cultivent cette capacité — profondément humaine — plus le changement pourra se faire en douceur, dans un esprit d’amour et non de conflit. Tant que nous avons encore les cartes en main — c’est-à-dire la liberté de pensée et l’accès à l’éducation — il reste l’espoir d’un monde qui laissera derrière lui la dystopie, la guerre et la cupidité. Un monde où nous pourrons enfin révéler notre véritable potentiel : empathie, compassion et harmonie avec la nature.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Notre identité nous appartient-elle vraiment, ou est-elle davantage façonnée par les récits que nous suivons ? Discutons-en en commentaire.
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