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Show me how to live: comment oublions-nous que notre propre existence influence le comportement des autres ?

« Show Me How to Live » est une chanson du supergroupe Audioslave, sortie en 2003. Ce morceau raconte l’histoire classique du monstre de Frankenstein. Comme toujours avec la poésie ou les paroles de chansons, il existe autant d’interprétations que d’esprits humains réfléchissant à leur signification. Dans Frankenstein, après avoir donné vie à la créature, le docteur Victor Frankenstein prend la fuite, abandonnant le monstre à lui-même, sans aucune compréhension de l’existence humaine. Pensez à un enfant : influencé par le comportement de ses proches ou même d’un inconnu croisé dans la rue, il absorbe et imite ce qu’il observe. Aucun enfant ne naît avec le désir inné d’amasser de l’argent ou la peur des étrangers — ces notions sont inculquées par la société.

Dans un monde saturé par les réseaux sociaux, les influenceurs n’ont-ils pas une responsabilité qu’ils sous-estiment ?

Nous n’avons peut-être pas les compétences — ni l’audace — de fabriquer un monstre à partir de morceaux de corps humain, mais les influenceurs d’aujourd’hui façonnent les esprits avec un simple post. Avec l’influence vient la responsabilité, et lorsque celle-ci n’est pas maîtrisée, elle peut devenir dangereusement trompeuse. La liberté d’expression est un principe essentiel, mais quand les algorithmes manipulent ce qui est mis en avant ou ignoré, cette liberté devient biaisée. Si la peur, la haine et la cupidité sont les émotions les plus « engageantes » en ligne, quel type de contenu finira par dominer nos fils d’actualité ?

Si la hiérarchie sociale perdure, ceux qui sont au sommet ne devraient-ils pas être la boussole morale de nos sociétés ?

Combien de fois entendons-nous parler de scandales de corruption impliquant des gouvernements, des politiciens ou des géants économiques ? Ces individus continuent pourtant d’attirer la lumière médiatique et jouissent bien souvent d’une vie de privilèges. Le public observe ceux censés servir et représenter, pris dans des cycles de mauvaise conduite, sans réelle conséquence. Cela peut sembler caricatural, mais les gros titres concernant des délits financiers répétés par ceux qui nous dirigent sont fréquents. Tout comme la technologie a bouleversé notre mode de vie, la société a, elle aussi, besoin d’un profond renouveau — en particulier au sommet, où les jeux de pouvoir ont remplacé depuis longtemps la véritable mission de servir.

Ce n’est pas le pouvoir qui corrompt — c’est la corruption qui accède au pouvoir.
Le problème est plus profond que l’idée selon laquelle le pouvoir changerait les gens. Ceux qui s’élèvent sont souvent façonnés par des influences précoces qui les inclinent déjà vers la manipulation, la domination et le privilège. Le système n’élève pas simplement des individus ; il récompense ceux qui ont été modelés par des idéaux corrompus dès le départ. Il en résulte des générations de dirigeants dont les actions ne font que refléter les mêmes dysfonctionnements qu’ils ont un jour observés — puis intégrés.


Qu’en pensez-vous ? Peut-on vraiment s’élever au-dessus des systèmes qui nous ont façonnés, ou sommes-nous tous, d’une certaine manière, simplement le produit des influences que nous avons subies ?
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