Beach Boys est un drama japonais diffusé en 1997. Je l’ai regardé depuis la France, après avoir découvert le drama GTO avec le même acteur principal. On y retrouve aussi Ryoko Hirosue dans l’un de ses premiers rôles. Elle a récemment fait les gros titres après une altercation avec une infirmière dans un hôpital, incident pour lequel elle a été placée en garde à vue avant d’être relâchée. Quelles que soient les circonstances, j’espère que toutes les personnes impliquées vont bien. Le drama suit deux protagonistes dans la vingtaine qui se rencontrent par hasard dans une petite auberge en bord de mer. Presque tous les personnages de l’histoire portent des failles et des “vérités” qu’ils cherchent à dissimuler, mais ils seront peu à peu forcés de les affronter et d’en sortir grandis.
N’est-ce pas notre capacité à réfléchir à nos erreurs qui fait de nous des êtres humains ?
Personne n’est parfait, et nul ne peut prétendre l’être. Et si quelqu’un le faisait—et qu’il réussissait à fonder une religion suivie des milliers d’années après une courte vie sur Terre—alors peut-être n’était-il pas simplement humain. Les bébés apprennent en répétant sans cesse les mêmes erreurs, et en s’ajustant à chaque tentative. C’est le principe même de la neuroplasticité—un mécanisme que l’on retrouve aussi dans l’intelligence artificielle, de plus en plus présente dans notre quotidien. Reconnaître nos propres fautes, sans que cela nous soit montré, est souvent difficile. Il faut parfois que notre partenaire, notre famille ou nos amis nous les renvoient en pleine figure, surtout lorsqu’ils en subissent eux-mêmes les conséquences. En tant qu’êtres sociaux, ces échanges sont essentiels : ils nous poussent à considérer d’autres points de vue, à les intégrer aux nôtres, et à faire évoluer peu à peu notre manière de penser.
Quand nous comprendrons vraiment que nous avons besoin de la nature qui nous entoure, alors peut-être que les choses changeront.
C’est ainsi que l’on grandit, et le drama le montre avec beaucoup de justesse. Le jeu d’acteur est plutôt bon, et on s’attache aux personnages à mesure qu’ils se dévoilent. Il est facile de s’identifier à eux. Parfois, il faut se détacher de tout—le travail, les obligations, nos peurs intérieures—pour enfin avancer. Et cela devient plus accessible dans un environnement naturel. Il y a un effet apaisant propre au contact avec la nature, que l’on ne peut percevoir qu’en y étant réellement. C’est un paradoxe saisissant quand on pense à certaines grandes entreprises polluantes, complètement déconnectées de cette réalité.
Mais nous pouvons changer. C’est la beauté de notre cerveau : sa capacité à se réinventer, à s’adapter—la neuroplasticité. Certaines personnes ont juste besoin de plus de temps, et de plus d’erreurs, pour comprendre. Mais au lieu de les considérer comme des ennemis ou des causes perdues, nous devrions leur apporter du soutien et de la compréhension. Nous pouvons leur montrer la voie, mais nous ne pouvons pas l’emprunter à leur place. Et montrer la voie commence par reconnaître d’abord nos propres failles.
Et vous ? Avez-vous déjà vécu un moment dans la nature qui vous a poussé à réfléchir à votre passé et à remettre en question vos actions ? Partagez votre expérience en commentaire, je serais ravi de vous lire.
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