J’ai passé quelques jours avec mon père, qui vit en France. Depuis que je suis enfant, j’ai toujours considéré mon père comme quelqu’un de différent et d’étrange, mais je n’ai jamais vu en lui une personne mentalement malade ou quelqu’un qui aurait besoin de l’aide d’un psychiatre. Je pensais qu’il ne faisait pas de son mieux pour dépasser sa façon de penser et qu’il vivait simplement sa vie comme il l’avait choisie, ce qui faisait de lui le seul responsable de ses actions.
Cette dernière année de réflexion m’a permis de comprendre beaucoup de choses que je n’avais jamais saisies auparavant. Parmi ces prises de conscience, j’ai réalisé que de nombreuses personnes ne correspondent pas aux “standards” de notre société. En conséquence, elles peuvent se sentir mal dans leur peau ou souffrir de troubles mentaux. Les maladies mentales font partie des maladies invisibles : il n’y a aucun signe visible pour informer l’entourage qu’une personne est en difficulté. En tant que créatures visuelles, les êtres humains ont souvent besoin de voir pour reconnaître un problème. Sans preuve tangible, beaucoup ont du mal à comprendre qu’un problème existe.
Le Poids des Attentes et « Breathe Me » de Sia
“Breathe Me,” le single principal du troisième album studio de Sia, Colour the Small One, est une ballade orchestrale triste sur la dépression et le besoin de réconfort d’un ami. Sortie en 2004, cette chanson a profondément résonné en moi. Plus je réfléchis à la manière dont notre société fonctionne – axée sur l’extraction du maximum de profit au lieu de créer un environnement qui nous épanouit – plus je pense que beaucoup d’entre nous ne s’intègrent plus à ce système. Cela devient encore plus évident lorsque nous sommes conscients de nous-mêmes.
Dans des conversations avec des amis à propos d’avoir des enfants, j’ai remarqué que beaucoup partageaient une opinion négative. Certains disaient ouvertement qu’ils ne voulaient pas d’enfants, tandis que d’autres, qui en avaient déjà, avouaient qu’ils auraient peut-être fait un autre choix s’ils avaient réfléchi davantage à l’état de notre monde.
“Breathe Me” est, pour moi, un exemple parfait d’une chanson exprimant le point de vue d’une personne qui ne rentre pas dans les cases définies par la société. Malheureusement, parce que la société définit la “norme”, les individus pensent souvent que c’est eux le problème lorsqu’ils ne s’y conforment pas.
Faire Face à la Réalité : De l’Ignorance à la Prise de Conscience
J’ai longtemps fait partie de ceux qui ignoraient égoïstement les défauts de la société, tant que je pouvais être heureux. Je choisissais de porter des œillères, évitant les réalités du monde, persuadé que je ne pouvais rien changer.
Cependant, je comprends maintenant que, même si les efforts individuels peuvent sembler petits, l’action collective peut transformer le monde. Devenir un modèle pour les autres est la première étape. Lorsque suffisamment de personnes adoptent des changements positifs, l’impact devient visible à l’échelle mondiale.
Le Rôle de la Neuroplasticité dans le Changement
Le changement commence par l’adoption d’habitudes saines pour le cerveau. C’est à la portée de tout le monde. En cultivant ces habitudes, nous pouvons tirer parti de la neuroplasticité – la capacité du cerveau à se remodeler – pour accroître notre conscience de nous-mêmes. Avec le temps, cette prise de conscience peut nous inspirer à devenir des modèles pour les autres, créant un effet domino qui dépasse nos propres vies.
Qu’en Pensez-Vous ?
Comment pensez-vous qu’il est possible d’équilibrer bonheur personnel et responsabilité sociétale ? Y a-t-il des habitudes ou des actions que vous avez adoptées et qui vous aident à être en harmonie avec vos valeurs et le monde qui vous entoure ? Partagez vos idées dans les commentaires !
Paroles complètes
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