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Free Solo : Comment ce film illustre-t-il la neuroplasticité, l’équilibre et la quête de l’excellence ?

Free Solo est un documentaire américain de 2018 réalisé par Elizabeth Chai Vasarhelyi et Jimmy Chin. Il suit le grimpeur Alex Honnold dans son exploit historique : la première ascension free solo d’El Capitan, dans le parc national de Yosemite, en juin 2017. Lorsque je l’ai regardé il y a quelques années, je me souviens encore de la sueur sur mes mains et mes pieds—j’étais plus stressé qu’Alex Honnold lui-même. Et je doute avoir été le seul. Ses amis, qu’ils soient derrière la caméra ou simplement spectateurs, ont sûrement perdu quelques jours d’espérance de vie durant le tournage du film.

Pourquoi l’escalade est-elle un sport unique et efficace ?

Le premier sujet évident mis en avant dans ce film est l’escalade, un sport qui se décline en plusieurs styles et disciplines. Personnellement, je pratique le bloc, principalement en salle pour des raisons pratiques et comme un complément à l’entraînement en résistance. Le renforcement musculaire est essentiel, car la perte de masse musculaire s’accélère naturellement avec l’âge—environ 2 % par an. Pour contrer cela, il est essentiel de s’entraîner régulièrement. Le bloc, comme d’autres exercices au poids du corps, permet de développer la force de manière équilibrée, mais d’autres méthodes, comme l’haltérophilie, existent également.

Ce que j’aime particulièrement dans l’escalade, c’est qu’elle développe une force fonctionnelle, sans hypertrophie excessive des muscles, puisqu’elle repose sur le poids du corps. De plus, elle ne sollicite pas uniquement le haut du corps—toutes les parties sont engagées, des pieds et jambes au tronc et aux épaules. L’escalade améliore également la souplesse, la coordination et la conscience corporelle. Au-delà des bienfaits physiques, elle favorise la résilience mentale ; la répétition des échecs et des tentatives correspond parfaitement au fonctionnement de notre cerveau grâce à la neuroplasticité, qui renforce les connexions neuronales par l’expérience et l’apprentissage.

Faut-il rechercher l’équilibre ou repousser ses limites ?

Alex Honnold grimpe sans aucun équipement de sécurité, ce qui fait de son approche une version extrême de l’escalade, mais ce n’est pas un modèle à suivre. Son cas soulève une question plus large : équilibre ou comportements extrêmes ? Certains individus, comme Honnold, s’épanouissent dans l’extrême, mais pour la plupart d’entre nous, une approche plus modérée et durable est préférable. La clé est la connaissance de soi—comprendre nos propres capacités et limites.

Honnold escalade depuis l’enfance, et son cerveau s’est adapté au fil des années. Grâce à la neuroplasticité, nous avons tous la capacité d’apprendre de nouvelles compétences, quel que soit notre âge. Cependant, toute progression significative demande du temps, de la constance et de la persévérance. Même Honnold reconnaît qu’il n’était pas le plus fort des grimpeurs à ses débuts ; ce qui l’a distingué, c’est son entraînement quotidien et sa discipline.

Comment appliquer ces leçons dans notre quotidien ?

Nous ne grimperons peut-être jamais El Capitan, mais nous avons tous nos propres défis à relever. En adoptant une approche fondée sur la persévérance, la discipline et la volonté d’apprendre, nous pouvons reprogrammer notre cerveau et accomplir des choses remarquables. De plus, nous avons la responsabilité de montrer l’exemple—pour nos enfants, nos proches et notre communauté.

Et vous ? Avez-vous déjà relevé un défi qui a transformé votre perception de vous-même ? Partagez votre expérience en commentaire !

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