Serial Experiments Lain est une série animée japonaise créée et co-produite par Yasuyuki Ueda, écrite par Chiaki J. Konaka et réalisée par Ryūtarō Nakamura. Elle a été diffusée pour la première fois au Japon en 1998. La série propose une imagerie surréaliste et avant-gardiste, et explore des thèmes philosophiques tels que la réalité, l’identité et la communication. Son contenu est profondément expérimental et constitue une invitation directe à réfléchir sur le monde et la société dans lesquels nous vivons. Plutôt qu’un récit linéaire, la série offre une expérience superposée qui remet en question la perception et l’essence même de l’existence.
Notre société est-elle défaillante à cause de la domination patriarcale à travers l’histoire ?
Récemment, je mêle mes réflexions quotidiennes aux contenus que j’écris pour mes publications, et une idée récurrente est que la société pourrait véritablement bénéficier d’une plus grande présence féminine à la tête des pays ou en tant que PDG. Dans Lain, c’est encore un directeur masculin qui cherche à contrôler le WIRED, provoquant ainsi le chaos dans le système. Des études scientifiques ont démontré que les tendances masculines à l’agressivité et aux pulsions sexuelles sont liées à des fonctions cérébrales primitives, héritées d’une époque antérieure à l’apparition du cortex préfrontal, qui permet aujourd’hui de réfréner ces instincts. À cette époque, la force brute définissait l’ordre social. Les femmes, biologiquement différentes, ont été assignées à des rôles dictés par ces normes archaïques. Mais devons-nous vraiment continuer à perpétuer une société fondée sur ces déséquilibres primitifs ?
Comment se fait-il que des religions anciennes continuent à dicter nos sociétés ?
La religion est également un thème central dans Lain, où Masami acquiert du pouvoir grâce aux croyants, devenant une divinité dans le WIRED. Lorsqu’on y réfléchit calmement, il est étonnant de constater à quel point nos sociétés modernes restent façonnées par des religions inventées par des individus ignorants de l’immensité de la Terre, de l’Univers, ou de la théorie de l’évolution de Darwin. Bien que prôner l’amour du prochain soit louable, l’histoire démontre que de nombreuses guerres ont été déclenchées à cause de ces systèmes de croyances et de l’attachement extrême qu’ils suscitent. Ce qui était à l’origine un cadre symbolique est devenu une structure de pouvoir difficile à remettre en question, quel qu’en soit le prix humain.
La société mondiale dans laquelle nous vivons n’a pas à être en perpétuelle agitation, entre guerres et manipulations économiques.
Les idéologies historiques et les constructions religieuses sont parmi les multiples carburants qui continuent d’alimenter un système influencé par une vision patriarcale primitive. Le changement n’est pas impossible, mais ceux qui profitent de cet ancien déséquilibre de pouvoir ne renonceront pas facilement à leur influence. Atteindrons-nous un point de non-retour ? Peut-être. Ou peut-être pas. Mais nous ne sommes pas impuissants face à ces dynamiques. Chacun de nous, à son échelle, peut agir pour influencer l’avenir. La véritable question est : agirons-nous avant que le système ne décide à notre place ?
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