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Wicked (2024) est-il un miroir de nos préjugés et de notre potentiel de changement ?

Pouvons-nous réellement dépasser nos préjugés ?

Wicked (2024) vient de sortir au Japon, et nous sommes allés le voir avec ma femme. J’ai appris par la suite qu’il s’agissait de l’adaptation d’une comédie musicale de 2003, elle-même inspirée d’un roman basé sur Le Magicien d’Oz. L’histoire sert de préquelle, suivant le parcours d’Elphaba, qui deviendra la Méchante Sorcière de l’Ouest, et de Galinda, qui deviendra Glinda la Bonne.

Le film est assez classique et s’appuie sur de nombreux clichés, mais son message central sur les préjugés reste profondément d’actualité. Aujourd’hui, nous sommes plus conscients que jamais de partager une planète commune, avec une multitude de cultures et de points de vue, et même au sein d’une même famille, les différences existent. Pourtant, l’acceptation véritable de ces différences reste difficile. Accepter la diversité ne devrait pas être une exception, mais une norme, et ce changement de mentalité peut commencer par une prise de conscience simple : nous sommes avant tout des êtres humains. Nous avons la capacité de changer et la responsabilité de reconnaître l’urgence de collaborer pour préserver notre planète—un enjeu évident depuis des décennies.

Comment pouvons-nous reprogrammer notre esprit pour un monde plus uni ?

Le changement n’est pas qu’un idéal abstrait ; il est biologiquement possible grâce à la neuroplasticité, cette incroyable faculté du cerveau à s’adapter et à se remodeler. Cette capacité nous permet de dépasser les préjugés profondément ancrés et de cultiver des habitudes de pensée et d’action plus saines. Si nous nourrissons activement notre esprit avec des comportements constructifs, comme la pensée critique, le dialogue ouvert et la régulation émotionnelle, nous pouvons bâtir une société plus inclusive. Au final, notre capacité à évoluer n’est pas limitée par la nature, mais par notre volonté de nous engager dans ce processus.

Nos jugements nous empêchent-ils d’avancer ?

En tant qu’êtres humains, nous avons tendance à juger et à nous comparer aux autres, ce qui engendre souvent des conflits inutiles. Pourtant, en tant qu’êtres sociaux, nous avons également le pouvoir de cultiver l’empathie et de dépasser ces biais instinctifs. Reconnaître que chaque individu suit un chemin unique—façonné par ses expériences, ses luttes et ses perspectives—peut nous aider à développer une compréhension plus profonde. Les liens sociaux authentiques ne sont pas seulement essentiels à notre épanouissement personnel, mais ils renforcent également la plasticité de notre cerveau, le maintenant adaptable et ouvert au changement.

Qu’est-ce qui compte vraiment à la fin ?

Ceux qui sont le plus affectés par notre capacité à nouer des relations authentiques sont les enfants, qui sont extrêmement sensibles à la présence et à l’engagement de leurs proches. Dans un monde où le travail et le divertissement sont souvent prioritaires, il est facile d’oublier l’essentiel. Mais à la fin de notre vie, nous ne regretterons probablement pas de ne pas avoir travaillé plus ou de ne pas avoir passé plus de temps devant nos écrans. Ce que nous regretterons, ce sont les moments que nous n’avons pas su chérir avec ceux que nous aimons.

Comment pensez-vous que nous pouvons dépasser nos biais ancrés et construire un monde plus inclusif ? Partagez votre avis en commentaire !

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